Le port de gants homologués : le point !

C’est la loi du 20 novembre 2016 qui interdit aux motocyclistes de rouler sans gants de protection homologués. Qui est concerné par cette disposition ? Et comment reconnaître un modèle homologué ? La réponse dans ce qui suit.

Qui doivent porter des gants homologués ?

D’une manière générale, la loi impose à tous conducteur et passagers de deux-roues, de tricycles et de quadricycle à moteur de porter un gant de protection homologué. Ainsi, ne sont pas touchés par cette mesure les usagers des véhicules dotés de ceintures de sécurité et de portières. Même les enfants à moto doivent porter des gants pour protéger leur main en cas de chute. En effet, des tests qui permettent de montrer leur résistance à l’abrasion, à l’éclatement, à l’arrachement et à la coupure ont été réalisés sur les gants homologués. Par ailleurs, grâce à l’ajout d’une patte de serrage, ces derniers présentent un système de maintien optimal.

Comment reconnaître si un gant est homologué ou non ?

Afin d’assurer une sécurité optimale, les gants de moto doivent être certifiés CE. De ce lors, lors de l’achat de gants de moto, il est primordial de s’assurer de la présence d’une étiquette CE à l’intérieur des gants.
Par ailleurs, la présence d’un pictogramme représentant une moto doit aussi être vue. La nouvelle norme de protection admet désormais deux niveaux de résistance à l’abrasion : le niveau 1 résiste 4 secondes dénoté par la Mention 1 ou 1KP. Et le niveau 2 résiste 8 secondes à l’abrasion dénotée par la Mention 2 ou 2KP. Bien sûr, ces niveaux de résistance doivent toujours être visibles sur l’étiquette du gant s’il est homologué.
Les gants homologués se démarquent par leur résistance. En cuir ou en kevlar, ils sont dotés de renfort au niveau de la paume et des articulations des doigts.